THEATRE EN VENDEE

Il y a 20 ans, la France comptait près de 300 000 cabines téléphoniques au titre du « service universel ». Depuis 2018, elles ont disparu de nos paysages. Elles nous permettaient de téléphoner en pleine rue, protégeaient notre intimité, chaque minute de communication était payante. C’était un autre monde, un monde plus incertain et plus fragile, où on pouvait encore perdre un numéro de téléphone écrit sur un bout de papier, ignorer la provenance d’un appel, attendre, être injoignable. Un rdv loupé, c’était peut-être pour toujours. Il y avait un rapport à l’absolu et à l’absence que la connexion permanente a rendu obsolète. L’existence avait quelque chose de plus tragique…

Nexus en latin (la connexion) signifie aussi bien unir, enlacer, qu’enchaîner ou emprisonner. Ce qui nous relie peut aussi nous entraver. Ce lien social nous est nécessaire mais l’écran, qui veut dire étymologiquement « obstacle », est devenu aujourd’hui le principal outil de communication entre les humains, un lien omniprésent, viral. Et les « réseaux sociaux » ont parfois remplacé le vrai lien social dans notre société hyperconnectée. La conséquence en est l’isolement des corps. Ces images donnent à voir et à penser l’absurdité de notre monde connecté.

Actions de médiation

En parallèle de la programmation de spectacles, L’Échiquier conçoit, en partenariat avec les artistes, des projets de sensibilisation à destination des différents publics scolaires.

Pour en savoir plus, rendez-vous dans l’onglet Scolaires ou téléchargez le guide jeune public.